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dimanche 3 juillet 2011

LA SORAZ:OUTIL DE DEVELOPPEMENT POUR LE NIGER


Le mémorandum signé, le 30 juin 2008 par la China National  Petroleum  Company ( CNPC ) et le Ministre des  Mines et de l’Energie  du Niger a fixé le taux de participation de la partie Chinoise  à 60%, le Niger s’est attribué les 40% restants.                  
  C’est sur cette base que les travaux d’infrastructures et de construction de la société de Raffinage du Niger ont démarré dans la commune d’Ollelewa, site définitivement choisi qui se trouve à 52 km, au Nord de la ville de Zinder et s’étend sur une superficie de  500 ha.

L’objectif premier de la  société de raffinage de Zinder est d’approvisionner le marché nigérien et ceux de la sous région en produits pétroliers. Pour faire face, à la demande et au marché, la société a dû multiplier les efforts pour construire des unités de production  moderne de technologie du raffinage. A titre de comparaison, le Nigéria a un taux de raffinage de 35% tandis que le Niger parviendrait à 90% .En termes de qualité, toutes les lignes de produits (production, stockage, expédition et vente) seront mises en place. Les produits fabriqués seront d’une large gamme : Essence,  Diesel, GPL et le Fuel destiné à l’alimentation de sa propre centrale.                                                                                                               
Les produits seront distribués sur le marché national avec son principal partenaire la SONIDEP, et exportés vers le Burkina Faso, le Mali, éventuellement  Kano, Kaduna, Katsina  dont  les études réalisées déjà, laissent penser à un marché très porteur. L’usine aura une capacité de production  de 20.000 barils jour.                                                                                                                   L’avancement global des travaux effectués est de 71% dont 12 unités de production auxiliaires finalisées, produit 70.000m3 de cailloux, 40.000m3 de sables, et 3.000.000 de briques en ciment et généré 55 millions de Kilowatts/heure d’électricité. Il a été réalisé 21.000 bouteilles d’oxygène, 300 bouteilles d’azote et 1.020 poteaux électriques, 100.000 m3 de gravier, 100.000m3 de béton, 120.000 tonnes de soudure en acier, 380 km de tuyaux, 560 km de câble, 4200 tonnes d’équipement non  standardisés, 61 réservoirs, 11.000 unités d’ équipements électriques pour avoir une idée du travail ainsi réalisé.
Parmi les infrastructures techniques à parachever, figurent, une centrale électrique  de 24 mégawats, des distillations atmosphériques  et  hydrotraitements d’essence, un hydrocraqueur, un laboratoire, une station des traitements des eaux usées, le bâtiment administratif, une salle unique de conduite centralisée de l’ensemble des unités,conçue pour résister aux aléas de toutes natures, des immeubles de logement, cantines de 1ère classe et salles de formation.                                                                                                                     Aussi, pour pallier aux problèmes de l’eau de Zinder, et grâce à un investissement conséquent en matériel et ressources humaines, 24 forages de puits, ont été réalisés autour du site pour éviter de puiser à la même source que la ville de Zinder. La réutilisation des eaux usées, va dans le même sens. L’unité de traitement des eaux usées répond aux exigences environnementales et permet de réutiliser 45% des eaux usées. Par ailleurs la Raffinerie dispose d’un bassin d’eaux pluviales de10.000m3, et d’un bassin d’urgence de 5.080m3.                                                                                                                                    Pendant la phase de construction, il y a eu recrutement de plus de 874 nigériens travaillant actuellement sur le site, la SORAZ elle-même, emploie 28 cadres nigériens dont 6 ingénieurs se trouvent, sur le site de construction.                                                                                                                
Ainsi dit, nous pouvons d’ores et déjà, constater et saluer la réalisation de certaines mesures sociales, notamment la construction d’école avec équipements , les écoles autour de Zinder ont été fournies en matériel scolaire ,y compris le  lycée Amadou Kouran Daga,    la distribution d’eau potable aux populations riveraines du site avec la multiplication des fontaines d’eau dans des villages de la commune d’Ollelewa ,la disponibilité de soins primaires pour les Nigériens et Chinois, auxquelles il faut ajouter ,le projet d’électrification de la ville de Zinder, engagé en partenariat avec la Nigelec, mais aussi des projets d’opération immobilière comprenant la construction de logements aux employés nigériens dans la ville de  Zinder .Tout aussi, il a été mis à la disposition des forces de protection, des véhicules  4X4, des logements, des  médicaments, des fournitures de bureau et du matériel de vie courante en plus des dons de moutons pendant  les fêtes de tabaski Contrairement aux idées répandues ca et la, il n’existe aucun contentieux entre chinois et paysans expropriés de la localité du site, vivant en bonne harmonie car comme chacun le sait et selon la convention signée avec les chinois, il revient a l’état du Niger de prendre en charge le dédommagement des paysans expropriés des terres, comme cela se fait partout en pareille situation : donc cette question ne se pose plus. Les populations de Zinder et même celles de Diffa cachent a peine leurs enthousiasmes débordants et leurs fiertés de voir ce vieux rêve se réaliser a travers cette raffinerie.                                                                                                                                               C’est pourquoi, le credo du Directeur General de SORAZ, Mr YANG ZHONDE a toujours été « prendre des mesures appropriées, pour qu’il y ait des retombées positives pour les nigériens et pour les populations locales tout en préservant l’environnement de ce territoire, qui pourrait être un pôle de développement au Niger-».  L’année 2011, est la phase de finalisation de toutes les installations techniques.                                                                                                                                                                            
La SORAZ ne compte pas s’arrêter là, en collaboration avec  le bureau d’évaluations et d’études d’impacts (BEEEI), du ministère de l’hydraulique et de l’environnement ,le partenaire pour la surveillance  et le suivi du cahier de charges sociales et environnementales, elle a décidé de privilégier la qualité en matière de sécurité, de santé et de contrôle de déchets , les points centraux d’un partenariat qui a commencé a porter ses fruits, au vu du rapport de mission et d’enquête dépêché sur le site ,soumis a elle et daté de Mai 2011.Un bon point sans doute pour une nouvelle entreprise  industrielle naissante?
Par ailleurs, en amont des conseils avisés des partenaires de la structure nationale du  BEEEI, un nouveau plan est à l’étude. Il consacre un ensemble de projets d’investissements sur les prochaines années mettant, l’accent sur le développement de la localité, le développement de l’entreprise en termes de qualité de produits vendus, de qualité d’environnement, mais aussi de compétence, de recrutement, et de formation.
              
                         Malgré d’énormes difficultés, les Chinois et les Nigériens, en si peu de temps, ont accompli un travail titanesque, dans des conditions très difficiles. Gageons sur le soutien des autorités de la septième République, pour que ce joyau contribue, au redressement économique et social de notre pays.  
Talle