les femmes en activités |
Le maire de CIII. |
De par son histoire, ses potentialités et sa position géographique, le
3è Arrondissement de Zinder a compris, depuis, que le
développement n’est pas seulement fonction des moyens dont disposent les
communes mais de la volonté des administrés
de prendre en charge leur propre devenir.
En effet, le samedi 15
avril 2012, un concours de salubrité a été organisé à l’intention des ménages où
« maison propre ». La propreté qui constitue
un moyen par excellence de lutte contre les maladies dues à l’insalubrité doit être la
devise de chaque famille.
Composé d’une
population de 47 461 d’habitants en 2008, cet Arrondissement est une
vision (exemple), une illustration parfaite de ce changement en perspective et
constitue le point de jonction vers le Nord du pays en offrant, à n’en point douter, le cadre du
renforcement économique de la ville de Zinder.
Le dynamisme de cette
commune se comprend aisément au vu des ambitions de ses dirigeants. Le succès-si
l’on peut l’appeler ainsi-des autorités municipales découle du fait qu’elles
ont su instaurer le dialogue et la concertation avec les conseillers et la
population et nous avons pu le constater nous-même sur le terrain.
A notre arrivée, le
maire, M. Laminou Brah Issaka avait réuni
ses conseillers et nous a expliqué que c’est ainsi qu’il procède
chaque fois qu’il y a une question d’intérêt commun à débattre. Ce qui est important au 3e Arrondissement,
c’est la volonté de réussir la mission objectivée.
A qui
aujourd’hui la faute de cette insalubrité ?
Tous les regards convergent vers la femme ! Maîtresse de foyer,
mère et éducatrice des enfants, mais aussi agent pourvoyeur de déchets ! Dans
nos sociétés africaines, sans pour autant être sexiste, la propreté de la
maison et même du quartier reste un devoir de la femme, comme l’a souligné hadjia Balki, une quinquagénaire au quartier
Gaon Wali : «chaque femme doit s’y mettre et rendre propre sa maison et sa
cour, c’est bien possible et c’est déjà un point de gagné dans la lutte contre
le paludisme ».
Pour
elle, c’est de la prise de conscience de toutes les femmes que découlera la
nécessité de l'assainissement ».
Il
n’y aura alors plus de boue, plus d'eaux stagnantes, plus de vecteurs de
maladies. Il faut nécessairement aussi instaurer un système de répression pour
décourager d’éventuels artisans de rues poubelles.