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vendredi 6 avril 2012

L'homme de la Semaine!



Ancien syndicaliste de SUSAS, fervent militant  de la CDS, notre hôte a toujours su gardé son courage et a parvenu au triomphe.
1.      Présentez-vous Monsieur ?
Je me présente au nom de Amadou Roufai dit Chofa membre et conseiller régional sous la bannière de la CDS.
2.      Pourquoi vous avez choisi de quitter Mahamane Ousmane ?
Avant de répondre  à votre question, Je vous remercie d’abord  très sincèrement  de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer sur un sujet d’une si grande importance. En rappel, la CDS vit une crise au sommet, crise qui oppose Mahamane Ousmane et son adversaire Abdou Labo.  Le conflit entre les deux clans a commencé à la veille des élections présidentielles, 2ème tour du 12 mars 2011. Les deux protagonistes,  à l’époque, éprouvaient des divergences de points de vue sur le candidat à soutenir : celui du PNDS Mahamadou Issoufou ou du MNSD Seyni Oumarou.
En ce qui me concerne, je fus déçu de la décision qui avait été prise au  sommet, étant fervent militant du parti vert et malgré deux décennies de batailles et de tentations sans relâches, comment comprendre que mon propre parti aille jusqu’à m’empêcher de postuler au titre de Président du conseil  régional au profit d’un autre candidat ? Je ne puis accepter une telle humiliation-Et malgré leurs orientations, je décidai de jauger ma force et dieu  merci j’avais obtenu une voix en plus de la mienne. Apres l’élection du Président du conseil Régional, j’ai compris le jeu de certains responsables c’est-à-dire, ils veulent m’écarter de la scène politique du parti vert. Aussitôt, après, nous avons appris que le camarade Abdou Labo (Vice Président du bureau politique), adversaire principal de M. Ousmane organisait un méga meeting à Maradi et personnellement, j’ai décidé de prendre attache avec cette aile qui a le même objectif que moi (celui de la refondation du parti) après la débâcle aux élections précédentes.   Ma participation à ce grand rendez-vous de Maradi a été un soulagement et une satisfaction car nous étions partis avec 512 personnes.
De retour, nous avions décidé de créer un cadre de soutien pour le camarade Abdou Labo,
C’est à partir de là que la bataille commença. Présentement, nous sommes des milliers à le soutenir, vous l’avez constaté le Samedi 31 Mars 2012 à l’arène des jeux.
3.      Dans le cas ou le congrès de Zinder est validé, quelle serait votre alternative?
Nous sommes et demeurerons des militants du parti vert quelle qu’en soit  la décision. Au cas où elle serait infirmée lors du prochain jugement en appel, elle ouvrira la voie à la convocation d’un nouveau congrès pour mieux jauger la force des deux parties antagonistes et mettre fin à la guerre fratricide qui déchirait les partisans d’Ousmane et ceux de Labo. Avant d’en arriver là, la décision judiciaire consacre la énième victoire du clan Abdou Labo qui a fait essuyer des sanglants désaveux à Mahamane Ousmane et son pré carré. Dans le cas ou  le congrès de Zinder est validé, l’expérience est une école où chacun peut s’instruire, donc  si les gens ne changent pas leurs comportements, les mêmes problèmes ressurgiront.
4.      Quelles sont vos visions pour l’avenir ?
Notre objectif principal est de réunir et organiser tous les militants à la renaissance du parti !  Conviendrez-vous avec moi que mon parti régresse chaque jour et, à la longue le parti n’existera que de nom !
5.      Comment mobiliser la jeunesse à adhérer massivement à la renaissance du parti et au développement du pays ?
L'heure n'est plus au constat, mais à l'urgence de l'action. Les solutions existent. Nous les expérimentons chaque jour sur le terrain.  Il faut que  notre pays reprenne espoir en sa jeunesse et il est temps d'avoir une approche globale des problèmes de la jeunesse. J’avais eu la chance de comprendre depuis, qu’aucun développement ne peut se réaliser sans la jeunesse, vous l’avez constaté ce samedi, que j’étais entouré des jeunes de tout âge. J’étais syndicaliste 20 ans durant et je sais comment me prendre avec les jeunes.
6.      Quels sont vos mots de la fin ?
D’abord, je remercie tous les militants et militantes de la CDS, ensuite  je les exhorte à rester vigilants. Pour mieux m'exprimer : « Si nous nous devons d’atteindre la vraie paix dans ce monde…nous devrons commencer avec les enfants. » disait Gandhi
De nos jours, il est très important que nos enfants, les leaders de demain, comprennent, apprécient et respectent les différences entre les hommes, les pays, les gouvernements, les religions, les croyances et les coutumes. Je vous remercie