la loi en action! |
agent sur une moto non immatriculée! |
À Zinder ; il est
vrai que les "bavures policières", sont, malheureusement, de plus en
plus d'actualité, oui, des erreurs graves sont commises chaque jour par des
agents sensés protéger la
sécurité́ et la loi ! Ils utilisent la force à la place du savoir-faire
pour le maintien de l’ordre. Méconnaissance de la déontologie ou anarchie? Face à ce genre de
comportement, les choses se sont dérapées
rapidement ce mardi 15 janvier.
A la
question de savoir la racine du mal, sans ambages une victime m’a
confirmé : « la sécurité routière était sortie contrôler les motos non
immatriculés, ce qui est plus que normal, mais malheureusement ils ont employé
la force et la brutalité. Et malgré les tentations des malheureux conducteurs, ils ont
maîtrisé la circulation, car plus de 200
motos ont été saisies dans la ville. Chose normale ! Mais ce qui décevant
et flagrant, ces derniers, chargés de faire respecter la loi dans le pays, en donnent
plutôt le mauvais exemple car des conducteurs en treillis passent
sur leurs motos non immatriculé tranquillement. C’est suite à cela, des victimes ont commencé à
manifester leurs mécontentements. »
Que pense la société civile ?
Il faut que tout le
monde sache « nul n’est au dessus de la loi ». La loi c’est la loi et
nous sommes tenus à la respecter. Mais, avec ce phénomène auquel
l’opinion assiste chaque jour sur nos routes, tout laisse croire que pour
nos forces de l’ordre et de sécurité, il y a clairement différence de droit
entre un civil et un corps habillé. Ce qui est grave et est considéré comme une
forme violation des droits des citoyens. Et cela doit interpeller nos autorités
en charge de la sécurité, surtout routière dans notre pays. Il faut que les
agents de sécurité déployés sur le terrain le comprennent. D’ailleurs, en leur
qualité de forces de sécurité dans le pays, ils sont appelés à être les
premiers modèles. S’ils savent que la circulation avec un engin non immatriculé
est punie par la loi, cela doit être aussi applicable à leurs camarades qui
circulent librement dans la capitale du Damagaram. Selon la
constitution tous les Nigériens naissent et demeurent libre et égaux en droits
et en devoir et nul ne peut être
favorisé ou désavantagé en raison de son origine familiale, ethnique ou
régionale, de sa situation économique ou sociale, de ses convictions
politiques, religieuses, philosophiques ou autres’’. »
En conclusion, Il faut que les dirigeants de la police
prennent leurs responsabilités afin de palier à ces genres de choses. « La
charité bien ordonnée commence par soi-même », dit-on.